Phœnix Wright : Ace Attorney, connu au Japon sous le nom de Gyakuten Saiban, vous met dans la peau d’un jeune avocat de la défense : Phœnix Wright. Lorsque vous commencez le jeu, Phoenix entame sa première affaire tout comme vous. Cela vous permettra de pouvoir vous habituer aux commandes et de voir comment fonctionne le jeu.
Ce que les sreenshots ne montrent pas, c’est la fluidité à laquelle les mouvements des personnages se succèdent. En effet on remarque la présence de ce que ressent chaque personnage. Ces animations se font le plus naturellement du monde et on remarque facilement si un personnage est embarrassé, énervé, de bonne humeur et autres expressions. Cela donne un grand plus au jeu, car cela nous permet de mieux apprécier se soft. Il y a aussi de manifiques artworks qui viennent illustrer les moments importants du jeu.
Au niveau de l’histoire, Phœnix Wright : Ace Attorney est vraiment à la hauteur.
Chacune des cinq enquêtes ont une histoire bien ficelée, surtout les deux dernière, qui ont un scénario qui n'a rien à voir avec les trois premières enquêtes. L’histoire et l’ordre dans lequel vous progressez est le point fort de la série des Phœnix Wright ou devrais-je dire Gyakuten Saiban. En effet, on pourrait qualifier cette série de série T.V. mettant en scène des avocats, car le scénario est très abouti et vous irez de surprises en surprises.
En ce qui concerne la difficulté, elle est très bien dosée. En effet, plus vous progressez dans le jeu, plus vous sentez qu’il est de plus en plus difficile de trouvez les preuves concordantes et les contradictions ne sont plus aussi transparentes qu’au début de l’aventure.
La question qui revient souvent, c’est la longueur du soft. Sachez qu’il n’y a que cinq enquêtes. Vous me direz que cinq c’est peu mais détrompez-vous. Vous n’en verrez pas le bout si facilement, surtout avec les deux dernières enquêtes qui vous scotcheront plusieurs heures devant votre Nintendo DS avant de les finir. Ne pensez pas que vous pourrez finir les missions d’un seul trait. Ca serait sous-estimer le potentiel du jeu. En effet vous ne pourrez faire aucune enquête d’un seul trait, à part la première qui fait office de tutorial et qui n’est donc pas très longue. La version GBA de Gyakuten Saiban comportait quatre enquêtes, ce qui est un peu juste, mais avec l’intégration de la cinquième enquête, qui est très longue et très dure, vous en aurez pour des heures, et des heures de plaisir, à démêler toute cette histoire et rétablir la justice.
Le seul défaut, c’est qu’une fois fini, on connaît toute l’histoire, et donc recommencer le jeu n’est plus aussi savoureux puisque vous connaîtrez déjà tous les détails. Mais ne vous inquiétez pas, ressortez-les dans quelques mois et vous aurez oublié quelques détails qui vous permettront de refaire le jeu.
Graphismes : Il ne s’agit pas des meilleurs graphismes ultra-tendance et dernier cri. Néanmoins il s’agit de graphismes manga qui correspondent parfaitement à cette série. Sans ses graphismes manga et ses animations qui retranscrivent toutes les expressions des personnages, le jeu ne serait plus le même et perdrait son charme.
Jouabilité : Rien de plus simple. Vous ne dirigez pas Phœnix directement, vous utilisez l’écran tactile de la DS pour envoyer le héros à tel ou tel endroit.
Durée de vie : Énorme, vraiment l’intégration de la cinquième enquête change tout sur la durée de vie du soft. Les deux dernières enquêtes étant très difficiles, vous allez en avoir des « !!! » qui vont griller, ainsi que vos clients.
Scénario : Parfait, sans son scénario bien ficelé la série des Gyakuten Saiban, ne serait plus la même et n’aurai pas le succès qu’elle a obtenu à ce jour non seulement au Japon mais aussi dans le monde et notamment en France.
Musiques : Parfaites, elles vous transportent droit dans le jeu. Chacune d’elles est spécifiques à un personnage ou à une situation précise.
Note Général : Premier épisode de la série et qui plus est sur Nintendo DS, qui nous offre une cinquième enquête et les fonctions tactiles de la consoles rendent le jeu beaucoup plus long et l'aventure est beaucoup plus prenante. L’histoire est le point le plus important de cette série, comme pouvez le penser, il ne s’agit pas de défendre des personnages totalement inconnus, les avocats, juges et procureurs sont eux aussi à la barre des accusés, cela joue grandement sur l’ensemble du jeu et lui donne tout son intérêt. De magnifiques artworks viennent illustrer les moments importants du jeu, comme dans la série des Fire Emblem. Ces artworks sont vraiment bien réussis et on en redemande toujours plus. Les musiques sont elles aussi excellentes.
18/20
Points Positifs :
- Une bande son sublime.
- Une histoire prenant.
- Une difficulté bien dosée.
- Ajout d’une cinquième enquête qui utilise toutes les fonctions tactiles de la DS.
- Des artworks magnifiques qui viennent illustrer les moments les plus important du jeu.
- Des personnages charismatiques.
- Un jeu unique en son genre.
- Une jouabilité simple et intuitive.
- Des graphismes manga qui vont parfaitement avec le jeu.
- L’expression des personnages est visible et l’on devine s’ils mentent ou s’ils sont embarrassés.
Points Négatifs :
- Le seul point négatif est qu’on a envie de le refaire et que comme on connaît déjà l’histoire, on sait déjà qui est la victime et qui est l'assassin.
- Autre point, après l’avoir fini, on a envie de jouer à Phœnix Wright : Justice For All qui sort début 2007 en Europe.
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